François Gendre – interviews de concepteur multimédia – N°2

Et on continue avec la série des interviews de concepteur multimédia. Après un premier entretien vidéo avec Xavier Bertschy c’est François qui a accepter de répondre à mes questions.

1. Mais qui est-tu?
François Gendre, 29 ans bientôt 30, Fribourg, Je vais me représenter à la pratique du CFC de concepteur en multimédia cette année à l’eikon. Toutefois pour sortir de 4 années intensives dans le multimédia je considère avoir effectué une formation complète. Actuellement je suis en stage chez Mirei Lehmann | visual concept à Bienne (Conception visuelle, photographie, graphisme, video, webdesign). Après quoi je souhaite pouvoir me perfectionner en animations et/ou video et prendrai les opportunités qui se présentent, sans quoi je me lancerai directement en tant qu’indépendant dans la photographie, le graphisme, le webdesign, la vidéo, dans cet ordre et au niveau de la réalisation et/ou de la gestion.
(Copyright de l’image: François Gendre 2010)


2. Quelles étaient tes motivations a commencer cette formation?
Mettre à profit mes instincts observateurs et créatifs ainsi qu’une forte attirance pour le milieu artistique dans lequel je ne m’investissait pas du tout, malgré une forte sensibilité à la photographie, la musique, la vidéo, le cinéma et la BD. Après plusieurs expériences professionnelles dans d’autres domaines j’ai finalement décidé de faire le pas.

3. Quels sont les points fort de cette formation?
L’aspect culturel, historique et social est fascinant. J’ai découvert la véritable énergie humaine, l’impact de quelqu(‘un)e chose sur quelqu(‘un)e d’autre via les simples sens ou l’utilisation d’outils très complexes. Cette apprentissage permet d’évacuer un besoin de communication, de curiosité et de créativité. On apprend à se soulager mais aussi à soulager les autres, à les stimuler. On apprend à divertir, à stimuler, mais également à rendre beaucoup de services, je pense à la qualité informative par ex.: Facilité la lecture d’un document ou le remplissage d’un formulaire, faire connaître une entreprise, un artisans, un artiste, une association, ou tout bêtement indiquer la bonne direction des WC par de la signalétique…… Beaucoup de choses qui peuvent améliorer le quotidien. Enfin, la possibilité d’effectuer un stage durant la formation est une très bonne opportunité. L’expérience sur le terrain n’a pas d’égale dans la théorie.

4. Et les points faibles?
Les possibilités de recherches et de créativité sont infinies et on ne peut pas tout maitriser. Il faut faire des choix et il est difficile pour le formateur de deviner les atouts de chacun ou de pouvoir répondre à toutes les attentes possibles, tant au niveau théorique que pratique, car les possibilité sont nombreuses, on peut aimer la photo et le cinéma, la 3D et l’informatique, la peinture et la littérature, le montage vidéo, le développement photo, le mixage du son etc… Il faut également accepter qu’en retour de cette formation une partie de cette connaissance peut servir une logique commerciale, donc de profit et de compétitivité, mais il y a là des choix à faire.

5. Penses-tu avoir eut un bon bagage en sortant de l’école pour ton entrée sur le marché du travail?
Oui, très bon. Et même si je ne saurai jamais tout sur tout, l’apprentissage m’a permis de choisir une direction et même savoir où et vers qui se tourner lorsque la connaissance fait défaut. Mes contacts et expériences avec les protagonistes de la chaîne de création et production m’ont montré que je pouvais être compétitif sur le marché du travail. De plus, avec un peu de recul lorsque l’on sort de la formation on réalise la grande différence entre l' »avant » et l' »après » formation.

6. Alors te considère-tu comme un spécialiste ou un généraliste?
Je suis un généraliste tant que je n’aurai pas passé le cap d’une spécialisation technique ou théorique encore plus poussée, me permettant par exemple d’être indépendant ou de pouvoir revendiquer un poste particulier au sein d’une équipe. Bien sûr « concepteur en multimédia » ouvre beaucoup de portes mais cela ne dure pas éternellement, la technique et la théorie évoluent très vite.

7. A-tu suivi une formation complémentaire? Si oui, quoi et pourquoi?

Option photo durant l’apprentissage, et mon stage actuel. Car la photo est mon atout et mon intérêt principal. En ce moment je profite de découvrir les aspect plus réels du quotidien professionnel. Certaines choses sont plus simples, d’autres sont nouvelles.

8. Recommanderais-tu cette formation? Si non, quelles alternatives

oui à tous ceux qui s’y reconnaissent, surtout qu’elle évolue donc s’améliore constamment. Sinon je conseil un choix orienté vers une formation technique ou théorie spécifique si le besoin ou la passion sont déjà présents et précis.

9. Quelles sont les qualités nécessaires pour être un concepteur?
créatif, intuitif, confiant, à l’écoute, curieux, aimer la technique, l’art et les gens.

N’hésitez pas non plus a faire un tour sur le Flickr de François. Nous on se retrouve bientôt pour un prochain interview de concepteur. YO